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Diagonales de l'actu

Confinement Jour 19

5 Avril 2020 , Rédigé par Philippe Rivet

Confinement Jour 19

Confinement Jour 19. Soleil un peu plus chaud. L'occasion de flâner (un peu) en allant chercher mon pain. Et hélas de croiser  un joggeur urbain (en fait pas urbain du tout) me frôlant sur le trottoir écouteurs dans les oreilles, transpirant et soufflant comme un diable. Pas le seul sur l'avenue à côté de chez moi, hélas.  Ah les cons, l'expression de Daladier s'impose.

Chloroquine.  Quand Pelloux l'urgentiste clame que ses collègues se soignent à la chloroquine, c'est soit de la bravache, de l'insconscience, ou une absence de discernement inquiétante pour un toubib.  Au secours !

Chloroquine, suite et pas fin. Seuls les tests organisés dans les règles nous diront scientifiquement si la chloroquine peut être le bon médicament, conjugué à d'autres, pour guérir du covid. Si c'est positif, je ne ferai pas pour autant de Raoult un héros. Mais juste un défricheur un peu trop pressé, populiste pas à une contradiction près.

Chloroquine, suite . Quand je vois l'appel lancé par des prétendus médecins dans les colonnes du Washington Time en faveur de la chloroquine, je m'inquiète doublement : c'est juste le journal de la secte Moon et de ses intérêts financiers.

Corse. La Corse réclame d'être territoire expérimental pour tester la chloroquine. Allez, chiche ?

Lallement. Le préfet de police de Paris est toujours en poste. Normal ? Pas vraiment. Macron a toujours beaucoup de mal à trancher et à se séparer de ses collaborateurs, explique-t-on à longueur d'articles depuis l'affaire Benalla. Ce serait donc vrai ?

Masques. Changement de doctrine au sommet de l'Etat. Ce qui n'était pas utile, voire nocif voici trois semaines devient vivement recommandé, même indispensable. Comprenne qui pourra. Comme si la pénurie avait pu déterminer une doctrine de santé publique. Allons, allons...

Citation du jour (sans lien avec ce qui précède naturellement) : " Les masques à la longue collent à la peau. L'hypocrisie finit par être de bonne foi". Les frères Goncourt.

Déconfinement. Tout le monde y pense. Et en parle. A tort et à travers. Car personne, ni la France d'en haut (ce qui est problématique), ni celle d'en bas, ce qui est un peu moins grave, ne sait comment ça peut ou ça va se passer.

Droit dans ses bottes. Ca se prépare, annonçait vendredi la préfète du Grand Est. Sans plus de détails. Normal. Mais interrogé sur la sortie de crise, et sur la manière d'aborder les dossiers en cours, le patron de l'ARS se montre droit dans ses bottes. Pas de changement de trajectoire, on continuera de fermer des lits (178)et de supprimer des postes au CHU de Nancy (près de 600). Les politiques hurlent à la provocation. Alertent l'exécutif, jusqu'à Macron. Et ? Pour l'instant, silence radio. Possible longtemps ? Pas vraiment.

Blanche. Francis. " Ne pas confondre penser le changement et changer le pansement".

Unité nationale. Un mythe. Une illusion. Mais on ne sait jamais, pour gérer la sortie de crise. Guillaumer Peltier, vice-président de LR propose un " Conseil national de la reconstruction". Pourquoi pas ? Mais juste pour être crédible, faudrait qu'il calme ses collègues parlementaires qui vomissent à longueur de tweet sur l'exécutif, non ?

Exister. Trop de monde dans les rues à Paris, s'époumonne Martin Hirsch. Tiens, il a changé de job, il a quitté l'AP-HP pour la préfecture de police. Ou l'art de parler hors de son champ pour ne rien dire, juste exister.

Mépris. " On est partis se confiner à la campagne, merci d'arroser nos plantes". Selon le JDD, plusieurs concierges parisiens ont trouvé ces mots délicats sur la porte de leur loge. Je ne sais pas vous, mais à leur place, j'irai bien arroser les plantes des ces bourgeois égotistes, mais à l'eau de Javel.

Affranchi. Le patron de La Poste a reconnu voici quelques jours, que c'était une erreur de limiter la distribution du courrier, et des journaux (parfois le seul lien avec l'extérieur pour les personnes isolées) à trois jours par semaine. Et depuis ?  Rien...

La lecture du jour : votre quotidien préféré, forcément. Surtout le dimanche. Et tout ce que vous avez mis de côté pendant la semaine sans le parcourir.

A  demain. Peut-être.

Philippe RIVET

 

 

 

 

 

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